Couvrir les risques
Assurances sociales en cas de décès.
Ce qu’il faut savoir au cas où il vous arriverait quelque chose.
Lorsque le principal soutien de la famille décède, le fardeau financier s’ajoute à la détresse émotionnelle. En cas de décès dû à un accident, les prestations sociales obligatoires sont généralement suffisantes. Il en va autrement en cas de maladie.
Soudain, le salaire familial, les enfants et le ménage reposent sur les épaules d’une seule personne. Cela devient particulièrement problématique lorsque le principal soutien de la famille vient à disparaître. Un décès au sein de la famille soulève en plus de nombreuses questions existentielles :
Pour pouvoir répondre à ces questions, des précautions et des garanties suffisantes doivent être prises. Un autre motif important pour une prévoyance suffisante est la formation des enfants. Si la famille n’est pas suffisamment assurée, il peut arriver qu’elle ne parvienne plus à financer les études ou des formations de perfectionnement.
Au décès de sa conjointe ou de son conjoint, l’autre personne bénéficie de certaines prestations obligatoires :
Le total de ces prestations ne doit pas dépasser les 90% du dernier salaire de la personne décédée. Si cela se produit, on parle de surassurance et les montants sont réduits.
Les rentes de survivants incluent la rente de veuve et de veuf ainsi que la rente d’orphelin pour les partenaires et les enfants de la personne décédée.
Pour cette rente versée par la prévoyance étatique et professionnelle, les couples mariés ont les mêmes droits que les couples vivant en partenariat enregistré. La personne survivante a droit à une rente dans les cas suivants :
Le droit au versement d’une rente de veuve ou de veuf se termine si la personne se remarie ou si elle décède. Si aucun de ces points ne s’applique, le ou la conjoint-e ou partenaire survivant-e reçoit un versement unique d’un montant égal à trois rentes annuelles.
Les enfants de la personne décédée ont droit à une rente d’orphelin s’ils ont moins de 18 ans ou s’ils suivent encore une formation. L’état civil des parents n’a pas d’importance dans ce cas. Au-delà du 25e anniversaire, plus aucune rente d’orphelin n’est versée.
Il existe une grande différence dans les prestations obligatoires selon que la personne assurée décède à la suite d’un accident ou d’une maladie.
Comme pour l’incapacité de gain, la couverture obligatoire ici est meilleure en cas d’accident qu’en cas de maladie. La raison en est simple : un décès est causé par un accident dans 20% des cas, alors que 80% des décès surviennent en raison d’une maladie. Pour une assurance, la probabilité qu’une maladie provoque un décès est plus élevée, donc les coûts du risque sont beaucoup plus importants. Concrètement, la situation se présente comme suit : si une personne mariée perd la vie suite à un accident, les membres de sa famille reçoivent au maximum 90% de son dernier salaire. Cette somme se compose de la manière suivante :
Dans cette situation, la famille de la personne décédée ne touche qu’environ 60% de l’ancien revenu. La différence est donc plus grande qu’en cas de décès suite à un accident. Ce montant se compose des éléments suivants :
Avec votre 3e pilier, vous pouvez combler les lacunes de prévoyance qui surviendraient en cas de décès. L’assurance décès est une bonne solution. En effet, au décès de la personne assurée, le capital-décès va à la personne désignée comme bénéficiaire. Nous recommandons en plus l’établissement d’un testament.