Enquête Generali sur la scolarisation :

que pensent les parents suisses de la sécurité de leurs enfants sur le chemin de l’école ?

• 58% indiquent qu’ils préparent leur enfant à emprunter le chemin de l’école en le formant à la prévention routière
• 84% ont peur des accidents de la route et un tiers ont déjà vécu des situations dangereuses
• 28% craignent que leur enfant soit harcelé par d’autres enfants

Adliswil – Une enquête menée par Generali Assurances montre que les parents se préoccupent de la sécurité de leurs enfants sur le chemin de l’école. Le sujet est particulièrement d’actualité en ce moment, car plus de 150 000 enfants suisses se rendent aujourd’hui au jardin d’enfants ou à l’école pour la première fois. Une partie d’entre eux deviennent ainsi des acteurs responsables en matière de circulation routière sans le contrôle et le soutien constants de leurs parents.

Plus de la moitié des parents prennent des mesures pour renforcer la sécurité de leurs enfants sur le chemin de l’école. Diverses mesures leur permettent de s’assurer que leur enfant arrive à bon port en toute sécurité. Ils les forment notamment à la prévention routière et se livrent à des exercices avec eux (58%), ils les encouragent à se servir d’objets lumineux ou réfléchissants (55%) et à emprunter des itinéraires sûrs ou connus (52%). Une personne interrogée sur six a également recours à des moyens techniques tels que des traceurs GPS ou des systèmes d’appel d’urgence sur le téléphone portable de l’enfant.

Peur des accidents de la route ou des enlèvements

Plus de la moitié des personnes ayant répondu à l’enquête ont peur de laisser leur enfant se rendre seul à l’école. Ils ont surtout peur des accidents de la route (84%) et des enlèvements ou des agressions (62%). 28% craignent que leur enfant soit harcelé par d’autres enfants.

Les franchissements de route et les inconnus inquiètent le plus les parents

Lorsqu’on leur demande d’énumérer les aspects les plus dangereux du trajet de leur enfant jusqu’à l’école, 58% des parents évoquent le simple fait de traverser la route, tandis que 43% s’inquiètent tout particulièrement à propos des rues très fréquentées. Plus de la moitié considèrent également que les inconnus représentent un danger pour leur progéniture.

Plus le trajet qui mène à l’école est court, plus les parents sont rassurés

D’après l’enquête, les parents estiment que les trajets courts jusqu’au jardin d’enfants et à l’école sont plus sûrs que les trajets plus longs. 38% des parents d’enfants qui parcourent une distance comprise entre 500 mètres et un kilomètre ont un bon sentiment de sécurité. Ce chiffre chute à 10% si la distance dépasse deux kilomètres. Il est intéressant de noter que le sentiment de sécurité des citadins lorsque leur enfant effectue un court trajet jusqu’à un établissement scolaire est meilleur que celui de parents habitant dans des zones rurales.

Il ressort des constatations intéressantes lorsque les parents sont invités à comparer la situation de leur enfant à la leur durant leur propre enfance. Lorsqu’on leur demande s’ils estiment que le chemin qui mène leur enfant à l’école est moins sûr aujourd’hui que pendant leur propre enfance, 40% d’entre eux répondent par l’affirmative. Ils sont à peine 13% à penser que l’itinéraire est plus sûr aujourd’hui. Pour 47%, le niveau de sécurité est resté sensiblement identique sur le chemin de l’école.

La marche est le moyen de transport numéro 1 pour se rendre à l’école

Comment les enfants se rendent-ils au jardin d’enfants ou à l’école ? Environ deux tiers d’entre eux y vont à pied. 15% sont déposés à l’école en voiture, les 19% restants y vont à vélo, en bus scolaire ou par d’autres moyens de transport public. 36% ont cité la santé, la forme physique et l’accessibilité comme motifs justifiant le choix du moyen de transport, devant la sécurité (27%).

Des craintes fondées : environ un tiers des personnes interrogées ont déjà vécu des situations dangereuses

30% des individus ayant participé à l’enquête déclarent qu’eux-mêmes ou leurs enfants ont déjà connu des situations inquiétantes ou dangereuses sur le chemin du jardin d’enfants ou de l’école. Ils ont souvent cité l’inattention ou une conduite à trop vive allure de la part des automobilistes, ainsi que le manque de volonté de freiner aux passages piétons en guise d’exemples concrets.

Certaines personnes interrogées ont également déploré le fait que des conducteurs dépassent les voitures à l’arrêt devant les passages piétons alors que des enfants traversent la rue. Certaines personnes ont également été confrontées à des situations dangereuses au niveau de travaux lorsque la circulation subissait une déviation et que la configuration était plus confuse que d’habitude pour les piétons. Les autres enfants (harcèlement) et les inconnus qui s’approchent des enfants constituent d’autres dangers.

Les parents accueillent favorablement la formation à la prévention routière dans le but d’améliorer la sécurité de leurs enfants

Comme mentionné ci-dessus, bien que les parents forment déjà activement leurs enfants à la prévention routière, l’enquête montre qu’ils accueilleraient favorablement de nouvelles mesures visant à renforcer la sécurité sur le chemin de l’école. 62% d’entre eux pensent que la formation à la prévention routière serait intéressante pour les enfants et 59% sont favorables à un abaissement de la vitesse à proximité des écoles et des jardins d’enfants (limitation de vitesse à 30 km/h ou moins par exemple).

La méthodologie employée pour le sondage ci-dessus est une enquête quantitative en ligne, menée par l’institut d’études de marché Bilendi de Zurich. Le sondage a été réalisé du 12 au 16 juillet 2024. Les quotas des sondés reposent sur la distribution représentative du groupe cible « Parents ayant des enfants âgés de 4 à 11 ans » (échantillon de 521 personnes).